Marianne Geisler multiplie les casquettes ! Kiné depuis 15 ans, elle est aussi sportive de haut niveau, spécialiste des soins de beauté endermologie®, coach de sport et professeur de Pilates. Dans son cabinet nancéien, elle propose une offre à son image : originale et complète.
Genèse d’un business original
“À la base, je ne fais pas de sport d’endurance. Plutôt de la danse”, précise la triathlète Marianne Geisler. “J'ai commencé à courir en 2010. J’étais très angoissée et ça me faisait énormément de bien.” Rapidement, elle se positionne sur un semi-marathon, car elle “ne fait jamais les choses à moitié”.
En parallèle, elle assiste un kiné depuis deux ans et pratique déjà des soins de beauté avec un Cellu M6® Keymodule (ancienne technologie LPG®) et les patientes/clientes en redemandent. Puis elle tombe pour le triathlon, s’entraîne, s’entoure d’un coach, progresse, remporte des courses régionales et participe à plusieurs Ironman et championnats du monde ! Dont le dernier en date, celui d’Hawaï en 2023, “un grand rêve”.
“Le sport a pris beaucoup de place dans ma vie alors j'ai voulu ouvrir mon cabinet autour de cela. Et à la fois, j’ai un côté très féminin, très maquillage, crèmes de beauté.” Armée de son Cellu M6® Keymodule d’occasion - finalement délogé par un CELLU M6 Alliance® -, elle imagine un concept beauté & sport à Nancy. Elle y propose du coaching sportif, des cours de Pilates, du drainage lymphatique, des soins de beauté, et se réserve à la kiné du sport. “Plus de kiné classique, je ne peux pas tout faire.”
Objectif visibilité sur les réseaux sociaux
Récemment, elle s'est fait la remarque : “C'est bien que ce que je fais, mais les gens ne savent pas. Le bouche à oreille ne suffit pas”, raconte-t-elle. “J’ai écouté de nombreux podcasts, notamment avec ESBE*, car c’est important de définir sa vision globale. Je me suis intéressée aux parcours clients dans les spas pour définir celui que j’allais proposer.”
En plus de son compte Instagram personnel @marylamalice, dédié à son parcours de sportive, elle crée son compte professionnel @mariannegeisler_ “J’ai un calendrier de publications. Je sais ce que je vais présenter, quel jour, à quelle date et pourquoi. J’ai une stratégie sur l’année.” Un plan de communication bien ficelé, en somme.
“Ça m’a apporté de nouvelles clientes !”, explique-t-elle. “Le fait qu’elles me voient et voient les cosmétiques appliqués, ça leur donne envie de venir les découvrir.” Et cela ouvre d’autres portes : “Elles commencent par le Pilates puis ont envie de découvrir un soin visage”. Une offre diversifiée qui dessine pas mal de possibles.
*ESBE: Centre de Formation Expertise Spa et bien-être, créé par Tiphaine Modeste pour aider les esthéticiennes à devenir des cheffes d'entreprise.
Discours endermologie® & fidélisation
“Je prends toujours beaucoup de temps à faire un bilan avant une cure car j’adore discuter avec les gens. Je réserve une heure à cela. On va me dire que ce n’est pas rentable car c’est une heure à 30 €. Mais en fait, bien définir ce qui amène la cliente, ça permet de proposer des soins adaptés par la suite.”
Puis cela offre l’opportunité d’expliquer le fonctionnement de la technique endermologie® et c’est en comprenant que les clientes adhèrent le mieux.
“J’ai passé beaucoup de temps à relire ce que j’ai vu en formation LPG®. J’apprends tout. Notamment les compositions des cosmétiques et des compléments alimentaires. J’essaie d’avoir un détail à raconter pour chacun”, précise-t-elle. “J'essaie d’être pointue et j’organise des soirées découverte auprès de mes patientes/clientes.”
Le but de Marianne Geisler, dans un avenir proche : devenir un centre de référence dans la région. “J’aimerais qu’on se dise : ‘Je veux faire des soins endermologie®, j’habite à Nancy, je vais chez Marianne Geisler’”. Elle compte bientôt suivre la formation Expert, pour aller plus loin.
Expertise, rentabilité et cohabitation entre kinés et esthéticiennes
Elle imagine aussi enrichir sa prise en charge en accueillant près d’elle un spécialiste de l’alimentation - nutritionniste ou diététicien.ne. Mais d’ores et déjà, son cabinet fonctionne : elle atteint l’objectif de rentabilité fixé avec son commercial référent LPG®.
“Il ne faut pas hésiter à se lancer”, encourage-t-elle. Même si, elle le concède, ce n’est pas évident lorsqu’on a l’habitude de proposer des soins remboursés par la sécurité sociale. Toutefois, elle assure : “Il y a une patientèle en demande de ces soins qu’on ne propose pas en conventionné. Il faut en parler.” Parfois, cela demande de changer de patientèle. “Il faut être prêt à ça. Ce ne sont pas les mêmes personnes qui viennent en kiné et en soins beauté. Il faut être prêt à changer, à adapter son discours”, explique-t-elle.
Elle conseille de s’ouvrir, d’écouter des podcasts, de regarder les comptes réseaux sociaux LPG® et ceux des instituts de beauté. “Ce n’est pas une guerre esthéticiennes contre /kinés. Chacun peut apporter à l’autre. En formation, j'ai rencontré une esthéticienne qui se trouve à Rouen, je l’apprécie beaucoup et nous gardons contact sur Instagram. Je trouve que ce qu’elle fait est super et pourtant, je suis kiné. Il y a de la place pour tout le monde, chacun ses spécialités et sa prise en charge.”
